Visa start-up pour l’Espagne 2024 : opportunité pour les créatifs et les entrepreneurs

Vous avez entendu dire que l’Espagne ferme le rideau sur les visas dorés ? Auparavant, il suffisait d’acheter des biens immobiliers pour 500 000 euros – et voilà, un permis de séjour ! Mais maintenant, il faut inventer, créer, générer des idées d’affaires. C’est précisément pour cela que le visa start-up a été créé.

Quels sont ses avantages ? Commençons par le fait qu’il accorde un permis de séjour dès le départ pour trois ans – ce n’est pas un Schengen pour quelques mois. De plus, il ouvre les portes du marché du travail. Notez bien, vous travaillerez au sein de votre entreprise, qui doit être innovante, profiter à l’économie espagnole et créer des emplois. Cela ressemble à une quête, mais c’est réalisable !

Modifications de la visa start-up en 2024

Maintenant, parlons des nouveautés. Soyez prêts à ce que vos déclarations bancaires soient examinées à la loupe. Oubliez les documents numériques – soumettez tout avec des sceaux humides, sinon vous serez rapidement rejeté. Et le montant doit être conséquent : 32 000 euros pour le demandeur principal, 12 000 euros pour le conjoint et 4 000 euros pour chaque enfant. Économisez ou trouvez un oncle riche !

Cependant, le processus est devenu plus rapide – l’examen des documents prend au maximum un mois. N’oubliez pas de télécharger le business plan dans le système Ley de Emprendedores, puis postulez immédiatement à l’UGE (Unidad de Grandes Empresas). Et vous pouvez sans crainte emmener votre compagnon – pas besoin de confirmer la relation par un tampon dans le passeport.

Liste des documents pour demander le visa start-up

Alors, vous avez décidé de demander un visa start-up. Félicitations, vous avez fait le premier pas vers votre rêve ! Mais avant de faire vos valises, vous devez rassembler un dossier de documents. Voici ce dont vous aurez besoin :

1. Formulaire de demande de visa national. Téléchargez le formulaire sur le site web du consulat, remplissez tous les champs, signez-le. Si vous soumettez les documents par l’intermédiaire d’un représentant – n’oubliez pas sa signature aussi.
2. Photographie. Récente, en couleur, sur fond clair, sans lunettes ni couvre-chef. Format – comme pour un passeport. En bref, tout comme d’habitude.
3. Passeport étranger. Doit être valide pendant au moins 1 an et avoir deux pages vierges. Si votre passeport a plus de 10 ans – hélas, il faudra le remplacer. Et n’oubliez pas de faire une copie de la page avec les données biométriques.
4. Opinion favorable sur le projet. C’est le document le plus important, sans lui, rien ne se passe. Il est délivré par le Département économique et commercial de l’ambassade d’Espagne ou la Direction générale du commerce international et des investissements.
5. Ressources financières. Vous devez prouver que vous avez de l’argent pour vivre en Espagne. Le montant minimum est de 100% du IPREM (c’est une sorte de minimum de subsistance espagnol) pour le demandeur et de 50% du IPREM pour chaque membre de la famille. Il peut être justifié par un relevé bancaire ou une attestation de revenus réguliers. Assurez-vous de traduire et de certifier si les documents sont dans une langue étrangère.
6. Certificat de non-condamnation. Nécessaire pour tous ceux de plus de 18 ans, pour les cinq dernières années dans tous les pays où vous avez vécu. Pour le Royaume-Uni – certificat ACRO. Le certificat ne doit pas être plus vieux de 6 mois, doit être traduit en espagnol et certifié par l’apostille (si le pays a signé la Convention de La Haye) ou au consulat (si ce n’est pas signé).
7. Assurance maladie. Une attestation est nécessaire pour prouver que vous avez une assurance, valable en Espagne. Elle peut être publique, elle peut être privée – l’essentiel est que la compagnie ait une licence pour travailler en Espagne.
8. Preuve de résidence. Vous devez prouver que vous vivez légalement ou étudiez en présentiel dans le district où vous soumettez les documents. Vérifiez sur le site web du consulat pour connaître votre district.
9. Documents du représentant. Si vous soumettez les documents par l’intermédiaire d’un représentant – n’oubliez pas une copie de son passeport et une procuration. Apportez les originaux lors de la soumission. Encore une fois, si la procuration est dans une langue étrangère – traduisez et certifiez.
10. Paiement des frais de visa. Indispensable, le paiement doit être effectué lors de la soumission des documents. Le montant dépend du taux de change, donc vérifiez sur le site web du consulat.

En conclusion, ils évaluent :

• Combien d’emplois vous créerez en Espagne (plus il y en a, mieux c’est).
• Votre formation, votre expérience professionnelle et votre rôle dans le projet (impressionnez-les avec votre CV!).
• Plan d’affaires avec description du projet, du produit ou du service, analyse du marché et financement (ici pas d’options, il faut le faire).
• Quels avantages votre projet apportera-t-il à l’économie de l’Espagne, sera-t-il innovant ou attirera-t-il des investissements (montrez que vous ne venez pas pour rien, mais avec un bénéfice pour le pays).

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Information officielle sur :

• www.exteriores.gob.es

Exigences en matière de documents et processus de dépôt

La première chose à faire est de se soucier de l’extrait de casier judiciaire et de la traduction de tous les documents en espagnol. Au fait, pour certains pays (bonjour, Géorgie et Arménie !) une simple traduction ne suffira pas – il faudra légaliser les documents au consulat. Donc, cherchez des compatriotes pour vous aider à vous y retrouver.

Parlons maintenant de ce qui est le plus intéressant, l’argent. Vous vous souvenez, j’ai parlé des montants sur les comptes ? Eh bien, si vous avez des euros – parfait, si vous avez des dollars, il vous faudra ajouter encore 10-15% par précaution. Assurez-vous d’écrire à la main une explication indiquant que le montant est en dollars, et que cela équivaut au montant requis en euros selon le taux de change à la date de l’extrait. Sinon, des confirmations supplémentaires vous seront demandées.

Lorsque tous les documents sont en main, achetez sans crainte vos billets pour l’Espagne. Le visa peut être de n’importe quel pays de l’espace Schengen, que ce soit la Grèce ou l’Italie. Vous arrivez, vous allez au service de migration (vous pouvez avec notre aide pour ne pas vous perdre), vous payez les frais – et en avant, déposez les documents en ligne. Et oui, il est nécessaire d’être présent en personne une seule fois pour tamponner le visa dans votre passeport.

Ensuite, il ne vous reste qu’à attendre l’approbation, en jetant un œil à votre boîte mail. En moyenne, tout le processus prend 20-30 jours. Ce n’est pas si long, n’est-ce pas ? Surtout si on compare avec d’autres pays d’Europe – en France, par exemple, vous serez épuisé à courir aux instances et à vous exprimer dans la langue locale. Et ici – c’est beau, tout en ligne et en anglais.

Certification du diplôme de médecin et autres subtilités

Si vous êtes médecin, enseignant ou représentant d’une autre profession pour laquelle le diplôme n’est pas qu’un simple papier, mais un passeport pour travailler dans votre spécialité, préparez-vous à des épreuves.

Avec un diplôme médical, déménager en Espagne, c’est comme passer une quête « Fort Boyard ». D’abord, il faut passer un examen de langue au niveau B2 (c’est une maîtrise courante !), ensuite, passer par le processus de certification du diplôme qui peut s’étendre sur 2 ans. Et nous ne parlons même pas des examens de compétence professionnelle et des cours supplémentaires.

Il y a une solution – obtenez d’abord un visa de startup, et ensuite prenez votre temps pour la certification du diplôme. Trois ans pour apprendre la langue, soumettre les documents et attendre une décision – c’est un délai tout à fait réaliste. Mais sachez que vous ne pourrez travailler dans votre spécialité qu’après la reconnaissance complète de votre qualification.

Parlons maintenant de la famille. Vous pouvez déplacer conjoint et enfants immédiatement ou même un à deux ans après votre déménagement. Mais si vous prévoyez de les rejoindre plus tard – ouvrez une entreprise individuelle (en espagnol – autónomo) tout de suite. Sans cela, c’est impossible, c’est l’un des principaux critères pour la réunification familiale.

Ouverture d’une entreprise individuelle (autónomo) et impôts

La première chose que vous devrez faire est d’ouvrir une entreprise individuelle (en espagnol – autónomo). Sans cela, c’est impossible, car le visa de startup concerne le travail pour soi-même, pas pour un employeur. Et si vous envisagez de déplacer votre famille non pas immédiatement, mais dans un an ou deux, vous devez ouvrir une entreprise individuelle dès le premier mois après avoir obtenu votre permis de séjour. Sinon, vous devrez expliquer au service de migration pourquoi vous ne développez pas votre entreprise.

• Autónomo ou SL : découverte des entités juridiques espagnoles à partir de zéro
• Autónomo en Espagne — Comment s’enregistrer en tant qu’entrepreneur individuel (EI)

Maintenant parlons des cotisations à la sécurité sociale (seguridad social). La première année – c’est presque gratuit, seulement 60 euros par mois. Mais ensuite, commence le plaisir : à partir de la deuxième année, le taux monte jusqu’à 300 euros par mois. Le montant dépend de la région. Et peu importe si vous réalisez des bénéfices ou non – vous devez payer régulièrement.

Mais il y a un truc pour économiser sur les impôts. Vous devrez renoncer aux avantages de la civilisation et déménager dans une petite ville de moins de 5000 habitants. Mais pendant les deux premières années, vous ne payerez que 60 euros par mois au lieu de 300. Faites le calcul – c’est une belle somme économisée par an !

Pourquoi il vaut mieux ne pas tarder avec le visa start-up

Tout d’abord, les conditions peuvent changer à tout moment. Aujourd’hui, certaines règles s’appliquent, demain, d’autres. La preuve, le visa doré a déjà été annulé, et demain, ils peuvent aussi « resserrer » le visa start-up. Donc, mieux vaut saisir l’opportunité tant qu’elle est offerte.

Deuxièmement, plus vous déménagez tôt, plus vite vous commencerez à vous adapter à votre nouvelle vie. Vous apprendrez la langue, vous ferez des amis, vous réglerez la bureaucratie. Et d’ici trois ans, qui sait, vous pourrez déjà postuler pour la résidence permanente.

Et troisièmement, la vie est en général imprévisible. Remettre ses rêves à plus tard n’est pas la meilleure stratégie. Aujourd’hui vous êtes jeunes, pleins d’énergie et d’idées, et demain – qui sait ?

Si vous avez lu jusqu’ici, cela signifie que l’idée de déménager vous a déjà traversé l’esprit. Alors ne remettez pas votre décision à plus tard ! Commencez à rassembler les documents, à réfléchir à un plan d’affaires, à rechercher des personnes partageant les mêmes idées. Et si vous avez besoin d’aide, contactez-nous, nous serons ravis de partager notre expérience et de vous aider à faire les premiers pas.

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Ainsi notre voyage dans le monde des visas start-up touche à sa fin. J’espère que vous avez appris beaucoup de choses nouvelles et utiles. Et souvenez-vous : si vous rêvez de déménager en Espagne – allez-y ! Ce pays vous attend.

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