Tout d’abord, le temps pour visiter la ville est limité. Deuxièmement, les musées et autres lieux similaires ne retiennent pas notre attention. Il est peu probable que le bébé écoute avec plaisir une visite guidée ou examine les expositions, même dans vos bras. Par conséquent, la visite était un peu superficielle, mais je soulignerai quand même 3 villes sur l’île La Palma qui méritent d’être vues.
Et si la capitale est assez évidente. À Santa Cruz de la Palma, les navires de croisière arrivent, donc beaucoup de touristes se promènent dans la ville, alors que Los Llanos de Aridane et Tazacorte sont souvent négligés à tort. J’ai réussi à visiter toutes les villes énumérées, voici ce qui en est ressorti.
Los Llanos de Aridane
J’ai déjà mentionné dans les articles précédents sur La Palma que cette ville est la plus peuplée de l’île, dépassant même la capitale, donc nous ne pouvions pas ne pas y aller. Et il y a aussi un café très intéressant appelé Frida. En me préparant pour le voyage, j’avais vu de bonnes critiques et j’ai décidé que nous devrions y aller, voir par nous-mêmes et déguster.
Pour se promener, et surtout trouver un parking sans problème, il vaut mieux construire votre itinéraire à partir du marché municipal et de la gare routière (coordonnées sur la carte). Il y a beaucoup de places de parking. En ce qui concerne le marché, il est ouvert tous les jours de 6 heures du matin à 14h-15h, fermé le dimanche. On peut y acheter divers produits agricoles de toute l’île.
L’Avenida Tanausú commence à partir du marché, de nombreuses maisons sont construites dans un style colonial, avec de jolies clôtures et de petits jardins confortables. C’est vraiment intéressant de se promener dans une telle rue. Elle débouche sur l’Avenida Doctor Fleming. Sur le boulevard Fleming se trouve un centre d’information touristique où vous pouvez voir une carte de la ville, des dépliants pour les établissements locaux, etc.
Puis commence la partie piétonne de la ville avec divers sites historiques. Promenons-nous sur la Calle Real.
À droite, vous remarquez immédiatement le bâtiment de l’hôtel de ville, construit dans un style typique des îles Canaries et décoré au deuxième étage d’un balcon sculpté en pin des Canaries. Ce bâtiment, comme beaucoup d’autres (par exemple, le marché municipal) du milieu du XXe siècle, a été construit sur les plans de l’architecte local Tomás Machado y Méndez Fernández de Lugo (1908-2003).
À gauche, il est difficile de ne pas remarquer l’église Iglesia de Los Remedios, datant du début du XVIe siècle. Le décor intérieur de l’église dans le style baroque et les images de la Vierge valent également le détour.
Nous arrivons sur la Plaza de España (coordonnées) – le cœur même de la ville. La place est intéressante avec ses arbres, des lauriers et un palmier, qui ont été amenés au milieu du XIXe siècle par des migrants de Cuba.
De l’autre côté de l’église se trouve la minuscule Plaza Chica avec une fontaine en pierre au milieu.
Et nous continuons à marcher sur la Calle Real piétonne. Le chemin est bien pavé et parfait pour se promener avec une poussette.
Nous traversons sur la rue voisine Calle Calvo Sotelo et là nous voyons la cafétéria Frida (coordonnées). Ouvert de 11h à 18h. Bien sûr, nous avons aimé la décoration intérieure.
Mais plus que la décoration, ce sont les prix qui m’ont impressionné : pour un capuccino, un expresso, une glace à la mangue et 2 parts de gâteaux différents, nous avons payé 10,5€. Mon mari a pris le “Gâteau Russe”, dans lequel nous avons reconnu l'”Annushka”. Honnêtement, c’était agréable de retrouver quelque chose de familier si loin de chez nous. Les portions sont généreuses et délicieuses. Et surtout, le bébé a beaucoup aimé le café. Il y a 2 étages dans le café et une terrasse au deuxième avec vue sur la rue. Comme nous avions une poussette, nous sommes restés au premier étage à côté du portrait de Frida Kahlo.
Le café lui-même est petit et confortable. Il n’y a pas de chaises pour enfants, mais comme les tables sont basses, c’est pratique avec une poussette, au même niveau, et les fauteuils conviennent en principe pour aller avec des enfants. La poussette est vite devenue ennuyeuse et mon fils est resté assis la plupart du temps sur un fauteuil.
Après le café, nous avons décidé de nous promener jusqu’au Parque Antonio Gomez Felipe (coordonnées). Le parc est petit, richement décoré de mosaïques et invite à une promenade tranquille.
Avec la poussette c’était inconfortable. Dès l’entrée du parc, il y avait un escalier. Nous avons donc laissé la poussette aux portes et sommes allés nous promener. Dans le parc, les espaces aquatiques, les plantes et les arbres, la pierre volcanique et la mosaïque de Luis Morera se combinent parfaitement. D’ailleurs, il y a plusieurs endroits sur l’île richement décorés de mosaïques : la place Plaza La Glorieta (j’en ai parlé dans un précédent message), le Parque Antonio Gomez Felipe et les kiosques sur la place Plaza Enrique Noguerales à Tazacorte.
Tazacorte
Tazacorte est une petite ville, et il est intéressant de noter qu’elle est en quelque sorte divisée en parties. La ville haute et sa minuscule extension dans le ravin – Puerto de Tazacorte avec sa belle plage et son port. D’où partent les bateaux de croisière le long de la côte de l’île et en mer pour observer les dauphins et les baleines.
Parlons de la partie supérieure de la ville. Elle est intéressante pour son quartier historique Barrio de El Charco (coordonnées), où l’on peut trouver des manoirs du XVIIe siècle.
Il y a ici un endroit intéressant – une buanderie, où les femmes locales lavaient autrefois leur linge. De nos jours, ce n’est qu’une petite place sur la photo ci-dessus, mais le nom a été conservé.
Le musée des Bananes Museo del Plátano (2 €) est également un endroit assez fréquenté. On y raconte la vie et l’histoire de l’île, des bananes, de leur culture, leur récolte et leur transformation. On peut se promener dans une bananeraie.
En principe, si vous allez vous promener, vous pouvez y aller. Si vous n’aimez pas les bananes, la nature, etc., passez votre chemin sans hésiter.
Après avoir visité les manoirs du quartier El Charco, nous montons vers quelques places.
La première petite place, Plaza de la Vica, est un lieu de rassemblement pour les habitants.
À côté se trouve l’église Iglesia de San Miguel. L’église a été reconstruite plusieurs fois, à différents siècles, mais l’année de construction indiquée est 1513.
Nous débouchons sur la large Avenida de la Constitución. Les maisons aux couleurs vives réjouissent l’œil.
Nous avons terminé notre promenade près de la Plaza Enrique Noguerales. On y trouve le conseil municipal, une composition sculptée et des kiosques de mosaïque recouverts de bougainvilliers.
En ce qui concerne Puerto de Tazacorte, il n’y a presque pas d’attractions.
Mais il y a une superbe plage de sable fin, une promenade avec de nombreux cafés et restaurants de poisson, et un port pour les bateaux de croisière. Beaucoup de touristes viennent d’abord pour la grande plage de sable fin et les restaurants de poisson. Le port voisin approvisionne les établissements en poisson frais. Vers l’heure du déjeuner, il devient très difficile de se garer, donc un conseil : arrivez le matin si vous ne voulez pas vous garer dans le ravin à 500 mètres de la plage.
Santa Cruz de La Palma
En regardant la capitale de l’île depuis le belvédère Mirador de La Concepción, la première pensée a été qu’elle est vraiment petite et compacte, tout est à portée de main. Mais après l’avoir parcourue une première fois et en être tombés sous le charme, nous avons décidé d’y retourner. Nous résidions déjà dans la partie est de l’île et nous nous rendions en ville en bus n° 500. L’arrêt est situé près de l’hôtel. L’horaire est respecté, les bus correspondent, à part un léger décalage de 5 à 10 minutes.
Le prix est de 2 €. Vous pouvez payer de deux façons : en espèces au chauffeur dans le bus ou avec un titre de transport pour plusieurs voyages (Tarjeta de Bonobus). Ce titre peut être acheté dans les magasins ou les kiosques à tabac. S’il est utilisé, le trajet lui-même coûtera 20 à 50 % moins cher selon l’itinéraire. Un autre avantage de cette carte est qu’elle peut être utilisée simultanément par plusieurs personnes.
Autrefois, la capitale de l’île était l’une des principales villes commerçantes d’Espagne et attirait des gens de toute l’Europe dans cette région.
Une grande partie de l’apparence de cette ville remonte à la fin du XVIe et du XVIIe siècle. Une importante attaque de pirates, le pillage de la ville et l’incendie qui s’ensuivit en 1553 détruisirent les bâtiments précédents, mais la ville fut très rapidement reconstruite et de nombreux bâtiments ont été préservés jusqu’à aujourd’hui, avec quelques restaurations mineures.
Avec ses nombreuses églises, places, manoirs, ruelles pavées, Santa Cruz s’est présentée ainsi. La ville est surnommée la perle de la culture et de l’architecture coloniales espagnoles, et il est difficile de le contester.
Comme dans n’importe quelle capitale, on peut y trouver différentes boutiques, cafés, magasins, échoppes de souvenirs, produits artisanaux, etc. pour tous les goûts et tous les budgets.
La Plaza de España impressionne par sa beauté. La place a une forme triangulaire et sur chaque côté se trouvent des bâtiments d’une valeur culturelle et historique :
– L’hôtel de ville (construit entre 1559 et 1567). Dans les sous-sols se trouvait autrefois une prison, et au deuxième étage siégeaient les parlementaires.
– Le palais de justice (1558), situé à côté de l’hôtel de ville.
– L’église du Sauveur (Iglesia de El Salvador), construite en 1500. Remarquez le clocher carré de l’église. La façade de l’église est de style Renaissance mudéjar. Et l’horloge a été importée de Londres.
Le Castillo de Santa Catalina mérite l’attention. Cette petite forteresse a joué un rôle actif dans la défense de la ville contre les incursions de pirates et d’envahisseurs étrangers. Aux XVIe et XVIIe siècles, le commerce de la canne à sucre prospérait sur l’île, apportant richesses aux marchands locaux. En même temps, ces richesses attiraient divers conquérants. Pour se protéger, des châteaux et des redoutes ont été érigés le long de la côte.
En partant de la forteresse vers la promenade maritime Avenida Maritima, on aperçoit les casas del balcones (maisons à balcons). On peut voir ce type de maisons dans différentes villes des îles Canaries, mais à La Palma, il y en a tout un rassemblement.
Une exposition intéressante se trouve près de la place La Alameda (coordonnées). Devant nous se dresse le Barco de la Virgen (Navire de la Vierge), une réplique exacte du célèbre navire. Lequel ? Je n’avais qu’une seule option, car je savais déjà par l’histoire que les îles Canaries étaient une escale pour le voyage de Christophe Colomb en Amérique. Donc, c’est une réplique du navire de Colomb, la Santa Maria (Sainte-Marie). Actuellement, un musée maritime s’y trouve. Le musée présente des instruments de navigation, des journaux de bord originaux, des cartes, des documents d’archives, etc. La forteresse actuelle a été reconstruite entre 1683 et 1692 sur les ruines de celle détruite par une inondation.
La capitale est inhabituelle aussi du point de vue des événements historiques. Le règne des soi-disant “Anciens”, qui existait sur l’île et se transmettait par héritage, a conduit à une révolte populaire et un renversement en 1773. Les premières élections ont eu lieu et un Sénat a été créé comme organe de gouvernement. Le temps a passé, et en 1812, une Constitution a été adoptée. La ville différait considérablement du reste de l’empire et était avant-gardiste et unique pour son époque.
En 1975, Santa Cruz a été déclarée patrimoine historique et culturel. En se promenant dans les rues principales de cette ville, calle O’Daly et Calle Pérez de Brito, en observant les nombreux manoirs, églises et monastères des environs, il est difficile de ne pas être d’accord avec cette décision.
Nous nous sommes promenés avec une poussette dans toutes les villes mentionnées. Nous n’avons pratiquement rencontré aucun endroit difficile d’accès.
Dans la capitale elle-même, pour certains sites, il fallait monter des escaliers, et dans ce cas, nous laissions simplement la poussette en bas.
Il est agréable de combiner la découverte tranquille de la ville avec des pauses à l’ombre des nombreux cafés ou en jetant un coup d’œil aux diverses boutiques. Derrière les murs de nombreux manoirs se cachent de belles cours intérieures (patios), alors si vous avez le temps, entrez et admirez les particularités de l’architecture espagnole.
La ville nous a beaucoup plu, donc nous avons décidé de modifier notre programme pour les derniers jours sur l’île et d’aller nous promener à nouveau à Santa Cruz. Chacun a trouvé des distractions à son goût. Je me suis promenée dans les nombreux magasins, achetant des cadeaux pour ma famille et mes amis. Et mon fils a fait connaissance avec les habitants locaux, comme sur la photo ci-dessus.
Si vous logez du côté est de l’île, dans la station balnéaire de Los Cancajos, ces excursions dans la capitale ajouteront de la variété à vos vacances à la plage. Si vous prévoyez de visiter la capitale en voiture, il est préférable de se garer près du port et de la Plaza de la Constitusion (coordonnées), et de se promener à pied dans les rues piétonnes de la ville. La distance jusqu’à la place La Alameda, où se trouve le navire, est de 1,2 km. En allant jusqu’au front de mer, en visitant les rues voisines et en revenant à la voiture ou au bus, le parcours fait environ 3 km.
Bon séjour à La Palma.
